4 directives pour pardonner plus facilement!

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Matthieu 18: 21-22:  » Alors Pierre s’approcha et lui dit: Seigneur combien de fois pardonnerais-je à mon frère, lorsqu’il pèchera contre moi? Jusqu’à sept fois? Jésus lui dit: je ne te dis pas sept fois, mais jusqu’à soixante-dix-sept fois« 

Nous sommes tous confrontés à des situations où des personnes que nous aimons, à qui nous faisons confiance, nous déçoivent, nous blessent ou choisissent délibérément de nous faire du mal. Nous avons tous vécu ces moments de grande incompréhension, ces moments de trahison, ces moments de souffrance atroce…A chacune de ces occasions, se présente l’option de céder à l’envie de rendre le mal pour le mal, de nous réfugier dans la rancœur et l’amertume, ou de transcender ce mal par le pardon et l’amour. 

A priori, nous nous marions pour la vie et par amour. Pourtant, cet homme ou cette femme qui nous répète sans cesse son amour, au fil des mois, des années commettent de nombreuses offenses qui malgré nous, parfois nous font douter de leur sincérité. Ils refont les mêmes erreurs, ils frappent encore et encore là où cela nous fait le plus mal. Nous sommes indulgents au départ, mais souvent nous établissons des limites. S’il y a une troisième chance, il n’y aura pas une quatrième! Nous écoutons cette petite voix insidieuse qui nous souffle que nous sommes éhontés de pardonner une énième fois. Nous nous laissons intimider par le regard des autres qui nous jugent dociles et sans personnalité parce que nous avons choisi d’aller au-delà de cette ultime offense de notre partenaire de vie. Nous érigeons des murs pour nous protéger, nous nous détachons émotionnellement et nous laissons parfois l’aigreur nous remodeler.

S’agissant d’un ami ou d’un parent, nous pouvons pardonner tout en gardant nos distances. Néanmoins dans le cas de notre époux(se), le plus souvent, il faudra non seulement lui pardonner mais continuer à bâtir une histoire commune et intime. En réalité, nous oublions souvent que nous n’avons pas épousé une personne parfaite, que nous ne sommes pas parfaits nous-mêmes. Nous avons tendance à amplifier les offenses qui nous concernent, et banaliser celles que nous infligeons aux autres. Pardonner nous semble une faveur énorme à l’autre, alors qu’au fait nous nous accordons cette faveur. 

Réfléchissez -y.  Combien de fois avons-nous commis le même péché? Qui d’entre nous après avoir expérimenté l’amour inconditionnel de Dieu n’a plus jamais pêché? Personne. Si la miséricorde de Dieu se renouvelle chaque jour à notre égard nous qui péchons continuellement malgré notre foi et notre amour pour lui, qui sommes-nous pour juger que l’autre ne mérite pas notre pardon?

J’avoue que je suis plutôt conciliante de nature et il m’est aisé de pardonner, meme si pour moi l’une étape des étapes importantes du processus est d’exprimer mon malaise. J’ai compris qu’aussi longtemps que je respirerai, j’ai le devoir de pardonner. Ces quatre directives m’aident à pardonner plus facilement :

  • Aimer comme pardonner n’est pas une émotion mais une décision ;
  • Ne pas conditionner ma décision de pardonner à une prise de conscience de l’autre ou à la formulation d’excuses ;
  • Établir une claire démarcation entre le tort causé et mon mari. Par exemple, je déteste l’acte posé et non mon mari lui-meme;
  • Éviter de me laisser asservir par les sentiments négatifs produits par le refus de pardonner, tels que l’apitoiement, la rancoeur, l’orgueil, la vengeance parmi le cortège des maux de ce cercle vicieux. 

Pardonner soixante-dix-sept fois sept fois est une décision nécessaire à notre santé mentale et spirituelle.  Jamais Jésus ne nous recommanderait quelque chose qui irait à l’encontre de notre bien-être. 

Aussi, lorsque vous prenez la décision de pardonner, tournez-vous vers le Seigneur Jésus pour lui demander de vous accompagner dans ce processus parfois fort déplaisant. Faisons cette prière :

« Seigneur Jésus, sur le bois du calvaire tu m’as donné l’ultime témoignage du pardon en demandant à Dieu de leur pardonner car ils ne savent pas ce qu’ils font. Qui mieux que toi peut comprendre l’intensité de la douleur que je ressens? Apaise Seigneur ce mal qui me consume. Détruis par le feu de ton esprit toute haine, colère ou rancœur qui polluent ma vie spirituelle. Seigneur Jésus, je viens puiser en toi la force et la bonté nécessaire pour prodiguer de l’amour à mon conjoint malgré ses fautes. Je pardonnerai autant de fois qu’il le faudra car je puis tout par celui qui me fortifie. « 

AMEN

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